Quelques mois après la sortie de son album Submergé, Roxane Bruneau a repris la tournée avec une résidence de six soirs à L’Olympia, à Montréal. La populaire coach de La voix, qui a des spectacles prévus au Québec jusqu’en avril 2025, a répondu à vos questions avec humour et authenticité.

Tu dis que tu es surprise de te voir si populaire comme chanteuse. Mais quel autre métier espérais-tu faire ?

Carole Fortier

L’affaire, c’est que je n’avais pas de grandes ambitions, parce que je manquais beaucoup de confiance en moi. Je ne me voyais rien faire d’autre que ça. Ça a l’air comme si j’étais une héroïne qui n’avait pas de plan B, mais je n’avais juste pas de plan pantoute ! Finalement je suis devenue chanteuse, je ne sais pas par quel miracle.

Est-ce que tu as réellement chanté sur le coin de la rue avec ton chapeau devant toi ?

Ève Gentile

Oui. J’avais 13 ans, je chantais mes chansons à moi, mais surtout des covers. C’était à Candiac, près du CLSC. Ma mère me laissait faire, mais elle me disait : « Si la police te ramène à la maison, je vais faire semblant de te chicaner et on va te trouver un autre parc ! » Mais ce n’était pas des parcs très passants, alors je ne faisais pas la grosse piasse. Et je n’ai pas fait ça très souvent.

Tu as amené ta couleur à l’émission La voix. Comment arrivais-tu à gérer la déception des personnes dont la candidature n’était pas retenue ?

Elisabeth-Lynda Grenier

Je pensais vraiment, avant de faire La voix, que c’était arrangé avec le gars des vues. Mais c’était vraiment moi qui prenais les décisions… et j’aurais aimé ça que le gars des vues soit là des fois ! Ça fait 10 ans que je fais ce métier, il y en a que ça faisait 25-30 ans, alors je trouvais ça difficile parfois de ne pas pouvoir les retenir. Mais la prod m’a dit : « Tu es là pour une raison, arrête d’avoir le syndrome de l’imposteur. » Pendant les auditions à l’aveugle, on n’a pas le temps de créer de liens, ça va trop vite, mais avec notre équipe, oui. Moi, je parle encore à mes candidats. J’ai encore un lien avec eux.

Est-ce que tu réalises que tu fais du bien avec ton énergie, et que tu donnes espoir en la modestie avec ton parcours ?

Yvon Bergeron

Au quotidien, quand je fais mon lavage, j’oublie ce que je fais dans la vie. Je ne pense pas à ça 24 heures sur 24, sinon tu passes plus dans les cadres de porte ! Quand on me le rappelle, ça me fait toujours chaud au cœur, mais c’est un couteau à double tranchant. Quand je suis en spectacle et que je vois les gens qui se déplacent et connaissent mes chansons, je me dis que c’est vraiment un grand pouvoir. Et ça vient avec de grandes responsabilités. C’est sûr que ça vient avec une pression de ne pas décevoir les gens.

Est-ce qu’il y a autre chose que tu aimerais faire en plus de ce que tu fais déjà ?

Stéphane Thibault

Avoir joué dans Indéfendable, ça m’a donné le goût du jeu. J’aimerais l’essayer plus. Moi, ça fait longtemps que je réalise mes trucs, alors peut-être aussi la réalisation, le montage, ça m’allume beaucoup… Peut-être qu’un jour je vais passer derrière la caméra. À un moment donné, tu fais ton temps dans ce métier ! J’aimerais aussi beaucoup aider la relève, j’ai vraiment aimé mon rôle de coach.

Mon chiffre fétiche est le 14, j’ai lu quelque part que c’était aussi ton chiffre préféré, je ne sais cependant toujours pas pourquoi.

Marko Cournoyer

Oui, c’est mon chiffre chanceux ! C’est ma date de fête. Souvent il m’est arrivé de belles affaires le 14, pas juste le mois de ma fête. J’essaie de timer des gros évènements à cette date, ou proche. En fait je suis superstitieuse, ça frôle la maladie mentale ! Ma grosse superstition, c’est que c’est impossible que j’aie réussi à faire ça toute seule. Ma grand-mère est morte pas longtemps avant que je commence ma carrière et j’ai vraiment l’impression que ça a un lien. J’ai une bague avec la date de son décès, je me suis fait tatouer son année de naissance et de décès. Je dois les toucher avant chaque spectacle.

Feras-tu d’autres épisodes de la Roximobile ?

Vanessa Daraiche

Oui. On en a fait moins, le concept était épuisé, mais quand on a des petites idées comme ça, j’y reviens. Je ne me mets pas de pression. Mes trucs sur l’internet, ça a fonctionné parce que ce n’était jamais forcé. C’est quand ça me tente, ce n’est pas tous les mardis à 19 h, c’est vraiment un journal intime où je peux garder mes souvenirs.

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