Les chanteurs et compositeurs canadiens se sont bien exportés pour la deuxième année de suite en 2014: leurs droits d'auteurs ont atteint un record principalement avec une large diffusion de leurs chansons aux États-Unis, en France et au Royaume-Uni.

L'organisme chargé de la gestion des droits d'auteurs a annoncé lundi que les créations musicales canadiennes ont généré 55 millions $ de redevances l'an dernier, «une deuxième année record consécutive pour la musique canadienne jouée à l'étranger», a indiqué la SOCAN (Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique).

«Les États-Unis sont de toute évidence le pays où la musique canadienne est la plus jouée», et les droits d'auteurs et redevances y ont compté pour plus du tiers (36%) des recettes à l'international pour les artistes canadiens.

Les principaux musiciens ou groupes canadiens ont profité aussi de leurs dernières chansons ou albums comme Arcade Fire, Leonard Cohen, Serge Fiori, Bobby Bazini, Sarah McLachlan ou Bryan Adams, pour toucher des droits et redevances de leurs morceaux diffusés sur les radios dans le monde.

Avec un marché nettement moins important, mais fort d'un succès récurrent des chanteurs québécois francophones, la France arrive au deuxième rang pour les droits d'auteurs des chanteurs canadiens, avec 6,7 millions de dollars canadiens, selon la SOCAN.

Les artistes francophones sont en effet prisés (Coeur de Pirate, Lisa Leblanc...) en France d'autant que 2014 a coïncidé avec la sortie de nouveaux albums ou de tournées (Pierre Lapointe, Robert Charlebois...).

Le Royaume-Uni (5,5 millions CAD), le Brésil (3,7 millions) et l'Allemagne (3,3 millions) sont ensuite les pays les plus rémunérateurs pour les auteurs et interprètes canadiens. Ces cinq pays représentent pratiquement les trois-quarts du total des redevances perçues à l'international par la SOCAN.