Présenté comme une dystopie féministe à la Servante écarlate de Margaret Atwood, Vox de l'Américaine Christina Dalcher se déroule dans un sombre avenir où le gouvernement, mené par des fondamentalistes, a imposé à toutes les femmes un quota de mots: pas plus de 100 par jour, sinon elles sont rayées de la carte.

On y suit Jean McClellan, docteure en neuroscience, spécialisée dans l'aphasie (une maladie du langage), qui est forcée, comme toutes les femmes, à cette contrainte de la parole visant à tuer le féminisme.

Mais on lui offre d'être libérée si elle aide un haut placé du gouvernement qui souffre de cette maladie...

Bref, un livre pour celles qui n'en ont pas assez avec seulement le cauchemar de Gilead.

Vox. Christina Dalcher. Nil Éditions. 427 pages.