Pour sa première présence à Québec en cinq décennies de carrière, Neil Young se produisait vendredi soir sur les plaines d'Abraham, rien de moins. L'éternel rebelle est arrivé sur scène sans fla-fla ni annonce en jammant pendant 15 minutes sur «Like an Inca». Le ton était donné. Pendant l'heure et demie qui a suivi, il a offert aux festivaliers une mémorable prestation. Incroyable!

Après sa costaude introduction, Young a enfilé une combinaison de crochets avec l'énergique Fuckin'Up et la sublime Cortez The Killer, magnifiée par son jeu fluide et les harmonies vocales de Promise of the Real, le groupe de cinq musiciens, dont Lukas Nelson, qui l'accompagne depuis 2015. On n'était pas encore remis de cet assaut sonique qu'il nous balançait une punchée Rockin' in the Free World en pleine gueule avec un mur de son. On ne s'en est pas remis.

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