Les soucis conjugaux à Si on s’aimait encore ne se résument plus aux cinq dualités assez simples de la thérapeute Louise Sigouin, mais bien à trois objets du quotidien, qui étouffent les envies et noient la romance.

Voici le bidet, le téléphone cellulaire et la Xbox de la discorde.

Deux des quatre couples suivis par la docuréalité de TVA s’effritent doucement sous nos yeux pour des enjeux de jeux vidéo, si, si. Bonjour, les adulescents. Il y a d’abord Lee, 43 ans, qui se réfugie dans son bachelor pour jouer à la Xbox avec son beau-fils, installé dans une pièce différente, mais branché sur la même console. L’art de la fuite 101.

Les deux gars communiquent entre eux avec leur casque d’écoute, tandis qu’à l’étage, Janie, 40 ans, prépare tous les repas. Quasiment comme une épouse des années 1950 à la Papa a raison.

Le souper est prêt, annonce Janie dans un cellulaire CB pour que Lee et sa casquette montent et daignent manger avec elle. Mouain, pas tout de suite, j’ai dîné tard, répond Lee. Docile, Janie recouvre le souper d’une pellicule plastique et le range. Sérieux, Lee passerait en dessous de la table à la casa Dumas. Jeûne intermittent imposé !

Chez Emmanuelle, 34 ans, et Jérémie, 28 ans, le jeu vidéo est le symptôme de problèmes matrimoniaux encore plus aigus, constaterait quelqu’un qui n’est pas docteur, mais qui opère. Il y a cinq enfants dans le condo — et un sixième en route — et Jérémie s’enfonce dans le sofa et pitonne sur sa manette de PlayStation en émettant des grognements.

Dans nos salons, on hurle : qui se tape toutes les tâches domestiques, hein ? Emmanuelle, cibole. Et plus Emmanuelle s’en plaint à son conjoint, plus Jérémie se terre loin, loin dans sa grotte. C’en est désespérant.

La saga réno-amoureuse du bidet, rebaptisé la « toilette lave-cul » par la comptable Nathalie, 50 ans, a été mise sur pause cette semaine et c’est angoissant de ne pas connaître le dénouement. C’est le très patient cuisinier Pierre, 56 ans, qui souhaite bonifier la cuvette avec un jet nettoyant. Nathalie, on l’a compris, s’y oppose comme si sa vie en dépendait/codépendait, selon sa dualité du moment.

IMAGE TIRÉE DE L’ÉMISSION

Nathalie et Pierre

Mais Dieu merci, la tension entre Nathalie et Pierre a chuté de façon drastique dans le bureau de Louise Sigouin. C’était extrêmement inconfortable de voir Nathalie reprocher tout et rien au pauvre Pierre, dont sa frustration sexuelle des 32 dernières années.

Un premier couple a quitté la docuréalité de TVA cette semaine, soit Yves, 63 ans, et Diane, 59 ans. Monsieur râlait qu’une fréquence de quatre relations sexuelles par semaine ne comblait pas ses besoins primaires. Yves et Diane ont convenu de poursuivre leur thérapie sans caméra et sans devoirs de massages sensuels imposés par Louise.

Sur L’île de l’amour, les quatre nouvelles célibataires portent des noms qui ne pourraient pas faire plus téléréalité que ça. Voici Dafney, petite tannante de 21 ans, Mahyka, femme déterminée de 23 ans, Valentina, bombe colombienne de 21 ans, et Aurélie, polyglotte de 26 ans. Dafney, Mahyka, Skye, Bianka, Enya ou Destiny, on jurerait que leurs parents les ont baptisées en fonction d’une future carrière à OD.

PHOTO TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK DE L’ÉMISSION

Les quatre nouvelles célibataires de L’île de l’amour

À Las Terranas, le bon Gabriele, qui arbore un tatouage du mot « integrity » sur son tibia droit, se dit « vraiment renfermé à rien » entre deux gorgées de limonade Simply Spiked. La porte-patio d’Hugo, elle, demeure « ouverte, mais avec un scring ».

Abandonnée par le sympathique Raphaël, Destiny a été « mad » et « confused » et elle l’aurait « take vraiment mieux » si on lui avait dit la vérité, genre. Reste que Destiny, qui « shakait live devant Raphaël », a été « grateful » que Gabriele la sauve de l’élimination. Car Gabriele, il faut lui donner ça, l’a senti tout de suite chez Destiny : « Ses émotions sont très sensibles. »

Sa rupture d’avec Raphaël a tout de même blessé Destiny : « Parce qu’on s’avait dit qu’on priorise nous. » Me semble que c’est clair.

Maintenant, Bianka a révélé ses sentiments « on paper, noir sur blanc », au moustachu Cédric. Comme on dit en République dominicaine : « Bi a catch des feels quand même forts pour Ced. » Des sentiments qui sont « full valides », comment les qualifier autrement que « moving forward », n’est-ce pas ?

La production de L’île de l’amour a joué un joli tour à notre belle Bianka en lui envoyant dans les pattes le ricaneur Tristan, car on dirait « un peu le frère siamois à Ced, mais avec la sleeve de tatou de l’autre bord », ont rigolé Hugo et Raphaël dans le confessionnal.

Même si le gars est « amazing », Bianka n’a pas eu de « spike d’émotion » pour Tristan.

Ce même Tristan, 26 ans, a aussi déclaré que « si j’avais un animaux, ça serait un chien », et il combine en une seule personne musclée tous les métiers clichés de la téléréalité, soit barman, entraîneur et travailleur de la construction.

En plus, Tristan « never give up ». C’est tatoué en signes chinois sur son muscle pectoral droit. C’est sûr que c’est vrai.