Les sites de rencontres et de téléchargements de musique arrivent en tête de la liste des sites bloqués par les entreprises européennes, plus pour des raisons de sécurité que de productivité au travail, selon une étude publiée jeudi par le groupe de logiciels anti-virus McAfee.

Les sites de rencontres et de téléchargements de musique arrivent en tête de la liste des sites bloqués par les entreprises européennes, plus pour des raisons de sécurité que de productivité au travail, selon une étude publiée jeudi par le groupe de logiciels anti-virus McAfee.

L'accès à ces sites est verrouillé par 36% des employeurs, devant les communautés de musique en ligne (telles que Last FM) et les sites de vidéos comme YouTube (24%), précise McAfee.

«Seulement 21% des entreprises bloquent les sites de réseaux communautaires (Facebook ou MySpace), malgré les risques importants qu'ils représentent tels que l'infection de virus, l'apparition du pourriel...», souligne l'étude.

Bien que jugés dangereux, ces sites sont en effet souvent utilisés dans le cadre des communications professionnelles, de même que la messagerie instantanée et les messageries web (Windows Live Hotmail, gmail...), «et il n'est pas toujours réaliste de vouloir tout bloquer», selon McAfee.

Contrairement aux idées reçues, l'objectif n'est pas «d'empêcher les employés de passer leur temps» sur Internet «pendant leurs heures de travail», mais plutôt d'éviter la propagation des virus (dans 57% des cas) et la diffusion du spam (54%), ainsi que le risque de perte financière.

En Europe, les Suédois se distinguent par leur «laxisme»: 57% des professionnels de l'informatique ne limitent pas l'accès accordé aux employés. A l'opposé, le Royaume-Uni a une politique stricte en la matière, avec un taux de 28%. La France se situe pour sa part dans la moyenne (39%).