Le New York Stock Exchange (Nyse) souhaite ouvrir un bureau à Pékin afin d'attirer les compagnies chinoises prêtes à s'introduire sur une Bourse étrangère, a annoncé lundi le Quotidien du Peuple.

Le New York Stock Exchange (Nyse) souhaite ouvrir un bureau à Pékin afin d'attirer les compagnies chinoises prêtes à s'introduire sur une Bourse étrangère, a annoncé lundi le Quotidien du Peuple.

Une telle représentation "aidera à approfondir et accélérer le développement de la coopération entre le Nyse et la Chine", a expliqué au quotidien officiel le PDG de la place new-yorkaise, John Thain, attendu cette semaine en Chine.

"Bon nombre de compagnies chinoises sont devenues des corporations mondiales, transnationales et les compagnies chinoises ont besoin de davantage de capitaux", a-t-il ajouté.

Bien que les entreprises chinoises soient plus familières de la Bourse de Hong Kong, 18 d'entre elles sont aujourd'hui cotées au New York Stock Exchange, selon le site internet du Nyse.

D'autres ont choisi le Nasdaq ou le London Stock Exchange.

Les marchés internationaux manifestent de plus en plus d'intérêt pour les sociétés du géant asiatique dont les marchés financiers sont encore sous-développés.

La capitalisation financière n'y représente que 25% du PIB, contre plus de 100% souvent dans les pays développés, selon des experts.

En septembre, la place financière française a ainsi mené une opération de séduction des investisseurs chinois, en organisant à Pékin son premier Forum financier sino-français, sous l'égide des Banques centrales des deux pays.

Le but était d'encourager la coopération dans tous les secteurs de l'industrie financière, que ce soit avec Paris, ou plus globalement Euronext, qui regroupe les Bourses de Paris, Amsterdam, Bruxelles et Lisbonne, et doit fusionner début 2007 avec le Nyse, donnant ainsi naissance au premier marché transatlantique du monde.

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