Le géant automobile américain General Motors (GM) a présenté une offre depuis la fin de janvier pour racheter Chrysler, une proposition qui a été refusée, écrit le quotidien Detroit News de lundi.

Le géant automobile américain General Motors [[|ticker sym='GM'|]] a présenté une offre depuis la fin de janvier pour racheter Chrysler, une proposition qui a été refusée, écrit le quotidien Detroit News de lundi.

L'offre de GM, qui consiste surtout en actions, sans aucun versement comptant, a été rejetée mais elle reste sur la table. D'autres candidats préparent également des propositions pour cette semaine, précise le journal.

L'offre prévoit une participation dans GM inférieure à 10% et demande que la maison-mère DaimlerChrysler [[|ticker sym='DCX'|]] paie plus de 1 G$ US à GM pour couvrir les coûts de la couverture santé des salariés de Chrysler, puis qu'il travaille avec GM pour obtenir du syndicat United Auto Workers des concessions pour Chrysler.

L'offre de GM a été jugée trop basse par DaimlerChrysler, selon des sources proches du dossier citées par le journal. Ce n'est qu'après l'avoir rejetée que la direction du groupe allemand a annoncé publiquement que «toutes les options» étaient ouvertes pour Chrysler, afin d'attirer d'autres candidats.

Plusieurs candidats se préparent à déposer une offre, l'équipementier automobile canadien Magna International et des fonds d'investissement, ajoute le journal. Selon l'analyste de KeyBanc Capital Markets, Bret Hoselton, Magna allié avec un fonds d'investissement aurait offert 4,7 G$ US pour racheter Chrysler.

Mais l'équipementier canadien est en pourparlers avec divers fonds d'investissement pour d'éventuelles alliances supplémentaires, selon le journal, qui indique que plusieurs autres fonds devraient faire un offre cette semaine  : d'un côté Cerberus Capital Management, et de l'autre un consortium regroupant Blackstone et Centerbridge Partners.

Cerberus a d'ailleurs embauché comme conseiller l'ancien PDG de Chrysler Wolfgang Bernhard.

Mais GM, dont le président Rick Wagoner a discuté d'un rachat avec DaimlerChrysler dès le mois de décembre, reste sur les rangs et les négociations avec Daimler se sont poursuivies, ajoute le journal.

La perspective d'une vente de Chrylser, qui a enregistré des pertes de 1,5 G$ US en 2006, a dopé l'action DaimlerChrysler vendredi dernier à son plus haut niveau depuis six ans.