(Montréal) Le ministre du Travail, Jean Boulet, commence à s’impatienter devant la grève qui dure depuis l’automne dernier chez le transporteur scolaire Autobus Transco et qui touche 15 000 enfants à Montréal.

Il va rencontrer Autobus Transco et le syndicat, rattaché à la Fédération des employé(e)s des services publics, affiliée à la CSN, vendredi, afin de tenter de favoriser le dialogue.

Quelque 15 000 enfants qui étudient dans des écoles des Commissions scolaires English Montreal et Lester B. Pearson, ainsi que des Centres de services scolaires Marguerite-Bourgeoys et de Montréal, en plus du collège privé Sainte-Anne, sont touchés par ce débrayage.

La grève avait été déclenchée le 31 octobre dernier par le syndicat qui y représente quelque 350 chauffeurs d’autobus scolaires.

Le litige porte sur les augmentations de salaire des chauffeurs d’autobus.

Québec a déjà accordé une aide financière aux compagnies de transport d’écoliers pour les aider à affronter la hausse de divers coûts. Le litige entre les parties porte sur la part de cette aide financière qui doit être versée aux chauffeurs d’autobus.

L’employeur Transco a offert à plus d’une occasion de recourir à l’arbitrage pour trancher le litige, mais le syndicat s’y refuse, affirmant qu’il veut encore négocier directement avec l’employeur.