L'entreprise montréalaise devra se défendre en cour, vraisemblablement au Texas, d'accusations déposées par un rival américain, Music Choice, d'avoir violé quatre de ses brevets.

Selon les prétentions de Music Choice, Stingray se serait appropriée sa technologie au moment où elle tentait de l'acquérir, en 2013.

Les poches de Music Choice sont vraisemblablement profondes. L'entreprise se décrit comme un partenariat entre des filiales de Microsoft, Arris, Sony, EMI Music Publishing, Time Warner, Time Warner Cable, Comcast et Cox.

L'un de ces partenaires, Comcast, vient tout juste de signer une entente de distribution avec Stingray, ce qui aurait ébranlé Music Choice, qui avait aussi vu Stingray s'imposer auprès d'AT&T en octobre 2014.

Dans un communiqué diffusé mardi, Stingray se défend de ces accusations, arguant qu'elle n'utilise pas lesdits brevets.

« Compte tenu des avancées significatives réalisées par Stingray dans le marché américain avec sa technologie révolutionnaire, nous croyons que la plainte de Music Choice est sans fondement et motivée principalement par des préoccupations compétitives plutôt qu'un désir de protéger sa propriété intellectuelle », écrit l'entreprise québécoise, avant de qualifier la poursuite de « tentative désespérée ».

Stingray encaisse durement le coup en Bourse. Son action de catégorie A perdait 6,5% au moment d'écrire ces lignes, à 7 dollars. Les volumes échangés étaient toutefois faibles.