Conrad Black doit au gouvernement canadien l'impôt sur 5,1 millions de dollars de revenus et d'avantages datant de 2002.

La Cour canadienne de l'impôt s'est ralliée à la position de l'Agence du revenu du Canada selon laquelle l'ex-magnat des médias était un résidant du Canada durant cette période et qu'il devait par conséquent payer des impôts.

Ses avocats avaient argué qu'il était un résidant du Royaume-Uni à ce moment n'étant pas lié aux lois sur l'impôt canadiennes.

Le jugement a été rendu le 14 janvier.

La facture inclut l'impôt sur 2,9 millions de revenus engrangés pour du travail accompli à l'extérieur du Canada et 1,4 million d'avantages reliés à l'utilisation d'un avion au service de Hollinger International.

Elle comporte aussi 90 000 $ en valeurs reliées à sa maison de Toronto.

Conrad Black, qui a renoncé à sa citoyenneté canadienne en 2001 pour pouvoir accéder à la Chambre des Lords au Royaume-Uni, vit à Toronto depuis 2012, au terme de 37 mois de prison purgés aux États-Unis sous des condamnations de fraude et d'entrave à la justice.

Une cour d'appel a écarté deux autres accusations de fraude contre lui et deux autres administrateurs de Hollinger.