L'Action démocratique du Québec se dit préoccupée à la suite de la publication d'une étude sur l'impact de la contrebande de cigarettes dans les écoles et réclame une commission parlementaire pour discuter de la question.

L'étude effectuée au printemps et rendue publique mardi par l'Association des dépanneurs en alimentation souligne que pour l'ensemble du Québec, 36 pour cent des cigarettes grillées autour des écoles secondaires proviennent de la contrebande.Le porte-parole adéquiste en matière de revenu, Jean-François Roux, se dit préoccupé par la situation et demande une action efficace.

L'ADQ soutient que près de la moitié des fumeurs québécois délaissent les dépanneurs pour aller acheter leurs cigarettes chez les contrebandiers.

«Le problème est en constante progression, a dit M. Roux en conférence de presse. (...) Quel chiffre, quelle proportion on doit attendre avant d'avoir une intervention efficace? (...) Nous on pense que le problème est préoccupant.»

Le porte-parole de l'ADQ en matière de santé, Éric Caire, ajoute que la négligence du gouvernement en matière de contrebande a des effets néfastes non seulement dans les coffres de l'État, mais surtout sur la santé des adolescents. Il cite une étude de Santé Canada, qui a révélé que certaines substances cancérigènes sont jusqu'à sept fois plus concentrées dans les cigarettes de contrebande.