Les négociations sont plus difficiles que prévu entre Québec et les 1700 éducatrices affiliées à la CSQ. Le syndicat lancera des moyens de pression à compter de lundi. Il n'est pas question de jours de grève.

Les éducatrices d'une trentaine de CPE mèneront des «opérations de visibilité», notamment en installant des fanions devant les garderies.

Les 8500 éducatrices de la CSN, qui ont conclu une entente de principe avec Québec en février, avaient recouru à de tels moyens de pression avant de passer à des arrêts de travail.

La CSQ reproche à Québec de ne pas répondre à certaines de ses «demandes majeures»: augmenter le financement pour intégrer les enfants ayant des besoins particuliers - handicapés par exemple -, freiner la sous-traitance des services de cuisine et d'entretien, investir davantage dans la formation continue.