La députée Véronique Hivon reprend le collier, près de deux mois après s'être retirée de la course à la direction du Parti québécois - et de toute activité politique - pour cause de labyrinthite aigüe.

«Ça a été toute une mésaventure. Une longue mésaventure, mais je reviens en pleine forme», a-t-elle dit en arrivant au caucus spécial convoqué par le nouveau chef Jean-François Lisée. 

«C'est sûr que c'est un deuil d'arrêter en plein milieu une course, une aventure qui était très forte, a ajouté la parlementaire. Ce qui m'a peiné le plus, c'est le sentiment de laisser en plan tous les gens qui m'avaient appuyée.»

Elle a ensuite été chaudement applaudie par ses collègues et son chef.

La députée de Joliette a refusé de dévoiler pour quel candidat à la direction elle avait voté : elle avait conservé la même neutralité dans les dernières semaines de campagne.

L'élection de M. Lisée, Véronique Hivon «l'accueille positivement, c'est le choix des militants, des militantes», a-t-elle affirmé en point de presse. «Je crois que les choses vont bien se passer pour la suite. Il y a beaucoup d'ouverture témoignée, je crois que le rassemblement est bien en cours.»

Elle a d'ores et déjà confirmé qu'elle serait porte-parole de son parti en matière de justice et de réforme des institutions démocratiques.

Son nouveau chef s'est dit enthousiaste devant son retour. 

«C'est une grande nouvelle. Je suis tellement content qu'elle soit de retour en forme, a-t-il dit. Il manquait quelqu'un dans la course, il manquait quelqu'un dans l'équipe.»

Véronique Hivon croit à la convergence «progressiste» dans Verdun

Véronique Hivon est demeurée optimiste pour la convergence «progressiste», malgré une invitation de Québec solidaire à se rallier à sa candidate en vue d'une partielle à Montréal.

Le PQ a invité QS à choisir un candidat commun dans la circonscription de Verdun, mais les solidaires ont plutôt invité les péquistes, samedi, à se rallier à la candidate qu'ils ont déjà choisie pour les représenter.

Dans un échange avec la presse, Mme Hivon a affirmé qu'elle garde tout de même espoir d'en arriver à une entente.

Selon la députée, la réponse de QS n'empêche pas la possibilité de discuter d'une candidature commune.

- Avec Alexandre Robillard, La Presse canadienne