La Commission-Jeunesse du Parti libéral est favorable à une solution où l'industrie du taxi traditionnelle et Uber pourraient fonctionner dans des cadres différents.

Les jeunes libéraux, qui comptent pour le tiers des voix lors des instances du parti, approuvent le constat du comité ministériel sur la réforme de l'industrie du taxi, révélé par La Presse, jeudi.

Dans un communiqué émis vendredi, la Commission-Jeunesse (CJ) a même encouragé ses membres à participer à la manifestation #ProUberQC, qui se déroule aujourd'hui à Montréal devant les bureaux du ministre des Transports, Jacques Daoust.

« Le Québec doit être le leader au Canada en matière d'économie de partage et cela doit être fait en partenariat avec les intervenants du milieu », a souligné Jonathan Marleau, président de la CJ du PLQ.

Le rapport qui réunissait les conclusions du Conseil exécutif, du ministère des Finances, des Transports et de l'Agence du Revenu, soulignait que des changements pouvaient amener plus d'équité entre les deux systèmes de taxis sans que Québec n'ait à racheter les permis existants.

Il préconisait des privilèges conservés aux seuls chauffeurs traditionnels, les courses hélées sur la rue, la présence à des postes de taxis et les contrats gouvernementaux pour le transport écolier, adapté ou médical. En revanche les chauffeurs d'Uber avaient une règlementation moins lourde à appliquer. En appliquant aux courses la TVQ et la TPS, l'avantage économique d'Uber était considérablement réduit, constataient des fonctionnaires.

Le ministre Daoust a toujours été plutôt favorable à un seul régime pour tous les taxis, les chauffeurs d'Uber auraient à louer des permis existants, comme le font les propriétaires des taxis Teo à Montréal.