Les nouvelles règles en matière d'immigration ont pour objectif de «remettre de l'ordre pour favoriser l'intégration», déclare la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles.

Diane De Courcy précise qu'il s'agit d'une première démarche avant de dévoiler de nouvelles mesures à la fin du mois d'août, de ce qui va devenir «le parcours de l'immigrant», a-t-elle expliqué à La Presse.

La ministre estime que l'opposition officielle fait de la "désinformation" en critiquant les nouvelles mesures entrées en vigueur le 1er août dernier.

Elle rappelle, entre autres, que le gouvernement précédent avait fermé «les valves de l'immigration» depuis le 31 juillet 2012, ce qui a eu pour conséquence de provoquer une accumulation de demandes.

Bref, si les nouvelles mesures sont entrées en vigueur le 1er août dernier, c'est pour «honorer la promesse faite aux personnes immigrantes de les recevoir», a-t-elle dit.

«L'opposition savait très bien que l'échéance était le 31 juillet, car c'est le gouvernement libéral qui a suspendu beaucoup de règles en immigration parce qu'il avait des difficultés avec le nombre de demandes en immigration», dénonce-t-elle.

Demandes accumulées

Selon la ministre, 50 000 demandes en immigration ont été déposées depuis l'année dernière. De ce nombre, 15 000 seraient en cours de traitement. «Ces nouvelles mesures permettent de remettre de l'ordre et de s'organiser afin de favoriser l'intégration», explique-t-elle.

Elle précise, de plus, avoir annoncé en décembre 2012, lors de la présentation du projet de loi 14, ses intentions quant aux mesures entrées en vigueur le 1er août dernier.

D'autres mesures, par ailleurs, seront annoncées dans les prochaines semaines, a précisé la ministre. «Les prochaines mesures vont faire état de tout le parcours immigrant jusqu'à l'installation finale», explique-t-elle, précisant qu'on y retrouvera, entre autres, «un accent vers l'emploi».

Concernant le tirage au sort auquel sont soumis les immigrants investisseurs, la ministre précise que cette mesure a pour objectif de proposer une solution «juste et équitable» et de déterminer quelles demandes seront traitées par le Ministère. «Les intermédiaires financiers qui s'occupent de ces cas d'immigration se déclarent satisfaits», conclut-elle.