Si le Parti québécois prend le pouvoir, Pauline Marois n'hésitera pas à utiliser des fonds publics pour promouvoir la souveraineté du Québec.

La chef péquiste a renchéri mardi sur les propos tenus la veille par le député Bernard Drainville, qui disait ne pas voir pourquoi un gouvernement péquiste se gênerait, alors que le gouvernement libéral dépense des millions pour vanter les mérites du fédéralisme, à travers le Conseil de la fédération.

Lors d'un bref point de presse, Mme Marois a tenu des propos dans le même sens, faisant valoir qu'un gouvernement péquiste devrait mener des analyses et des études sur la souveraineté, en prévision d'un éventuel référendum.

Elle a répété qu'elle entendait diriger un gouvernement qui se comporterait en gouvernement «décidé à faire la souveraineté».

Mme Marois réagissait en fait aux inquiétudes manifestées par l'ex-premier ministre Jacques Parizeau, dans une lettre publiée dans Le Devoir lundi, en vue d'exhorter les leaders péquistes à faire davantage pour promouvoir la souveraineté et préparer le terrain à la tenue d'un troisième référendum.

Une de ses interrogations avait trait à l'injection de fonds publics dans la préparation de la souveraineté.