La délégation du Canada à la Conférence des Nations unies sur le développement durable au Brésil est sortie de la pièce où se tenait un discours du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, mercredi.

Un porte-parole du ministre canadien de l'Environnement Peter Kent - qui dirige la délégation - a affirmé que le boycottage envoyait le message fort à l'Iran et au monde que le Canada ne tolérerait pas la rhétorique radicale et dangereuse de l'Iran.

Adam Sweet a affirmé que le gouvernement canadien refusait de se faire donner des leçons par un régime qui continue de représenter «la menace la plus significative à la paix et la sécurité mondiale».

Des milliers de juifs, gais et militants des droits humains ont marché à Rio de Janeiro plus tôt cette semaine pour protester contre la présence de Mahmoud Ahmadinejad à la conférence des Nations unies.

Des délégations d'autres pays, incluant les États-Unis, Israël, l'Australie et le Royaume-Uni, et de l'Union européenne ont aussi boycotté le discours du président iranien.

La Conférence des Nations unies, appelée «Rio+20», rassemble des délégations de 193 pays pour discuter des enjeux de développement durable, tels que la protection des océans et l'aide aux nations démunies pour l'utilisation d'énergies renouvelables et la protection des forêts.