Stephen Harper convoque ses homologues provinciaux à une conférence des premiers ministres dans la capitale fédérale le 10 novembre afin de faire le point sur la situation économique et d'identifier les mesures qui peuvent être prises pour atténuer les coups de la crise financière mondiale.

Cette rencontre fait partie du plan économique qu'a annoncé M. Harper au lendemain des élections du 14 octobre afin de s'assurer que le Canada puisse affronter la tempête qui secoue les marchés financiers et mine la confiance des consommateurs.

 

La rencontre aura lieu cinq jours avant le sommet des leaders membres du G20 à Washington à laquelle participera le premier ministre. Elle risque aussi de survenir en pleine campagne électorale au Québec.

Mais un porte-parole de M. Charest, Hugo D'Amours, a confirmé à La Presse hier que le premier ministre sera présent à cette rencontre au sommet. «M. Charest sera à la conférence de premiers ministres», a-t-il affirmé.

La semaine dernière, M. Charest avait été l'hôte d'une réunion à Montréal du Conseil de la fédération afin de discuter de la situation de l'économie. À l'issue de cette rencontre, à laquelle M. Harper avait été invité mais n'avait pu participer, les premiers ministres des provinces s'étaient engagés à «maintenir une gestion prudente et rigoureuse des finances publiques».

Ils avaient aussi décidé d'accélérer les investissements dans les infrastructures comme mesure pour stimuler l'économie et de se concerter afin d'assurer une meilleure mobilité de la main-d'oeuvre et d'éliminer les barrières au commerce entre les provinces et les territoires.

Cette conférence des premiers ministres sera la première série de deux rencontres organisées par M. Harper pour discuter de la situation de l'économie.

À la reprise des travaux parlementaires, la semaine du 17 novembre ou du 24 novembre, le ministre des Finances, James Flaherty, fera une mise à jour économique et financière à la Chambre des communes. Il devrait alors préciser si le gouvernement fédéral enregistra un surplus ou un déficit au cours du présent exercice financier qui prend fin le 31 mars 2009 et des exercices financiers subséquents.