(Ottawa) Le Canada a imposé de nouvelles sanctions aux responsables iraniens qu’Ottawa blâme pour l’arrestation de Mahsa Amini, dont la mort a déclenché de vastes manifestations contre le régime en septembre dernier.

La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a annoncé une interdiction de voyager au Canada et un gel des avoirs touchant neuf personnes et une prison pour « de violations graves et systématiques des droits de la personne ».

La liste comprend quatre membres de la soi-disant police des mœurs que le Canada accuse de faire partie de l’escadron qui a arrêté Mahsa Amini au motif qu’elle ne portait pas correctement le hijab.

Elle comprend également un chef régional du Corps des gardiens de la révolution islamique pour les zones où ce groupe militaire a violemment réprimé les manifestations, dans la province de Sistan-et-Baloutchistan.

La 11e série de sanctions du Canada contre l’Iran depuis l’automne dernier comprend aussi la prison de Gohardasht, un établissement notoire à l’ouest de Téhéran également connu sous le nom de Rajaei Shahr, où l’État a exécuté de nombreuses personnes.

Les sanctions incluent également la haute direction de la société de drones Paravar Pars, qui aurait envoyé des armes pour soutenir l’invasion de l’Ukraine par la Russie.