Après avoir mis la table au G7 avec des déclarations choc, le président américain Donald Trump est arrivé à La Malbaie avec une heure de retard vendredi, et a omis de rencontrer le comité d'accueil composé du maire de la ville et des représentants des Premières nations.

Depuis hier, un comité composé notamment du maire de La Malbaie, du grand chef huron-wendat Konrad Sioui et de l'Innu Gérald Hervieux accueille au Manoir Richelieu chaque chef d'État qui arrive au G7. Tous leur ont serré la main, sauf Donald Trump.

« M. Trump était une heure en retard. Alors il n'y avait pas de comité d'accueil, a expliqué en entrevue M. Sioui. On voyait qu'il avait du retard. Il devait rentrer à 10h50 et il est arrivé vers midi. »

Messieurs Couturier et Sioui n'ont pas blâmé le président. Selon M. Sioui, les Hurons ont pu souhaiter la bienvenue à Trump sur leurs terres ancestrales lorsqu'il a atterri plus tôt vendredi à la base militaire de Bagotville. Une représentante des Hurons-Wendats sur place a remis des tresses de foin d'odeur au président, selon la tradition d'accueil chez les Hurons.

« Pas longtemps après, le bureau du Sherpa m'appelle pour savoir la signification de ça. M. Trump a demandé ça. Il a demandé de savoir la signification de ces tresses-là, explique M. Sioui. C'est l'accueil, des foins qu'on ramasse le long des berges du St-Laurent et les femmes en font de la vannerie. »

Arrivé en retard au G7, Donald Trump doit aussi partir à 10h30 samedi, soit bien avant la fin. Il va notamment manquer un atelier sur les changements climatiques, les énergies vertes et les océans.

Leah Millis, REUTERS

Donald Trump, le poing brandi, avant de descendre de l'avion.