Plus de 10 000 personnes évacuées autour de la ville de Williams Lake, en Colombie-Britannique, ont été autorisées jeudi à rentrer chez eux, mais l'état d'alerte pour la région est maintenu en raison des feux de forêt toujours actifs.

«Les résidents peuvent maintenant revenir à Williams Lake», a annoncé la ville dans un communiqué, tout en précisant que «les feux de forêt restent actifs dans la région» et que «les habitants doivent se tenir prêts à partir rapidement dans le cas d'un nouvel ordre d'évacuation».

«Les feux de forêt près de notre municipalité ne sont pas totalement maitrisés, et en raison des conditions météorologiques fluctuantes, une évacuation pourrait être décrétée et l'état d'alerte reste en vigueur», a précisé le maire de la ville, Walt Cobb.

Williams Lake, à environ 400 kilomètres au nord de Vancouver (ouest), est l'une des plus importantes zones a avoir été évacuée il y a une dizaine de jours après que les incendies ont gagné en intensité.

Ce retour d'un peu plus de 10 000 sinistrés s'ajoute aux quelque 20 000 personnes qui avaient obtenu le droit de regagner leur domicile mardi. Au total, jusqu'à 46 000 personnes ont été évacuées depuis le 7 juillet et la décision du gouvernement de la Colombie-Britannique de décréter l'état d'urgence.

Environ 3500 pompiers sont déployés dans la province de la côte Pacifique, assistés de 200 hélicoptères et avions.

Plus de 150 feux sont toujours en activité, dont la moitié hors de contrôle, et 379 200 hectares ont déjà été calcinés en Colombie-Britannique depuis le 1er avril.