Le chef de la marine canadienne dit que le pays a besoin de sous-marins pour savoir ce qui se passe sous ses eaux - bien qu'il ne veuille pas révéler si des sous-marins étrangers s'infiltrent bel et bien dans le territoire maritime du Canada.

La nouvelle politique de défense du gouvernement Trudeau inclut le plan d'allonger la durée de vie de ses quatre sous-marins afin qu'ils puissent naviguer jusque dans les années 2030, ce qui devrait coûter environ 2,5 milliards de dollars, selon des sources.

Le vice-amiral Ron Lloyd affirme que l'investissement est nécessaire, puisque d'avoir des sous-marins est la meilleure façon de repérer ceux qui s'approchent ou qui ont même pénétré dans les eaux canadiennes, ou encore, ceux des alliés de l'OTAN.

Il a ajouté que le fait que des pays étrangers construisent des sous-marins plus rapidement que n'importe quelle autre arme, particulièrement en Asie, ne fait que souligner leur importance pour les forces militaires un peu partout dans le monde.

Mais M. Lloyd ne veut pas dire si la Russie, la Chine, ou un autre pays a effectué des opérations sous-marines dans, ou aux alentours, des eaux canadiennes, citant le besoin de garder cette information secrète.

Pareil silence n'est pas nouveau. Mais cela met en lumière ce que soutiennent des experts: il s'agit d'un réel défi pour l'armée et le gouvernement de réellement démontrer le besoin de sous-marins.

Les sous-marins canadiens ont été achetés de l'Angleterre en 1998.