Les restes humains trouvés dans un champ en périphérie d'Arleux-en-Gohelle, en France, ont été identifiés comme ceux d'un soldat canadien décédé lors de la Première Guerre mondiale.

Le ministère de la Défense nationale indique qu'il s'agit du sergent James Alexander Milne, originaire de Kincardineshire, en Écosse, qui avait immigré au Canada entre 1905 et 1911.

Lors de son enrôlement dans le 10e bataillon du Corps expéditionnaire canadien, en 1915, à Calgary, James Alexander Milne était un ouvrier célibataire âgé de 31 ans.

Il a perdu la vie le 28 avril 1917, dans le cadre d'une opération menée contre une position allemande connue sous le nom de boucle d'Arleux.

Ses ossements avaient été découverts par une équipe d'archéologues lors d'une fouille nécessaire à la construction d'un complexe résidentiel, en 2013, soit près d'un siècle après sa mort.

James Alexander Milne sera enterré par son régiment dans un cimetière près d'Arleux-en-Gohelle plus tard cette année.

«À l'instar de trop nombreux soldats ayant combattu en France durant la Première Guerre mondiale, le sergent Milne a donné sa vie en servant le Canada», a déclaré par communiqué le ministre des Anciens Combattants, Kent Hehr.

Les ossements d'un autre soldat ont été trouvés en 2012, à sept kilomètres du village de Thélus, à Pas-de-Calais. Il n'a toujours pas été identifié, mais le ministère dit avoir obtenu les profils génétiques de ses parents.

Les restes du soldat ne comportaient aucun indice quant à son identité ou même son unité, à l'exception d'un insigne de métal gravée du mot «CANADA» - typique des uniformes militaires de l'époque.

Le ministère de la Défense estime qu'il fait partie du lot de 3426 soldats canadiens portés disparus lors la campagne de Vimy, qui avait duré 10 mois. Il serait décédé entre le 1er novembre 1916 et la fin du mois de juillet de l'année suivante.

Les Forces armées canadiennes ont contacté la famille de M. Milne et Anciens Combattants Canada dit leur apporter «un soutien constant».

«Nous nous souviendrons que ces hommes ont tout donné pour que nous puissions, un siècle plus tard, vivre en paix», a pour sa part déclaré le ministre de la Défense, Harjit Sajjan.