L'Île-du-Prince-Édouard fournira bientôt un service d'interruption volontaire de grossesse sur son territoire, emboîtant ainsi le pas aux neuf autres provinces du pays.

Le gouvernement libéral provincial a annoncé, jeudi, qu'il ne s'opposerait pas à une poursuite déposée par le groupe Abortion Access Now devant la Cour suprême de l'Île-du-Prince-Édouard.

L'organisme estime qu'en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés, la province a l'obligation de fournir un service d'avortement sécuritaire.

Actuellement, les femmes de l'Île-du-Prince-Édouard souhaitant interrompre une grossesse doivent se rendre au Nouveau-Brunswick ou en Nouvelle-Écosse pour subir l'intervention aux frais de leur province de résidence.

Le ministère provincial de la Santé projette d'ouvrir un centre pour la santé reproductive dans l'île.

Le premier ministre Justin Trudeau a salué la décision de son homologue provincial, Wade MacLauchlan, soutenant que le droit des femmes de choisir était fondamental.

«Le gouvernement du Canada réaffirme sa conviction qu'une femme devrait avoir accès à des soins liés à la santé reproductive, peu importe où elle vit dans notre pays», a-t-il déclaré dans un communiqué.