La nomination d'un universitaire canadien à un poste de prestige aux Nations unies est fermement dénoncée par le Parti conservateur et un organisme juif.

Le professeur de droit à l'Université Western en Ontario, Michael Lynk, a été nommé, jeudi, par le Conseil des droits de l'homme des Nations unies « Rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967 ».

Par communiqué, le Centre consultatif des relations juives et israéliennes affirme que M. Lynk est « profondément impliqué dans l'activisme anti-Israël au Canada ».

Selon l'organisme, le professeur a notamment demandé qu'Israël soit poursuivi pour crimes de guerre et a déjà accusé Israël de procéder à un nettoyage ethnique.

M. Lynk a répliqué qu'il comprenait que sa nomination puisse susciter la controverse, mais il a soutenu que ses écrits et ses opinions ont été dénaturés. Il s'est dit très heureux d'avoir été choisi pour occuper ce poste et il a assuré qu'il mènerait ses fonctions en toute impartialité.

M. Lynk a mentionné qu'il serait heureux de discuter davantage de ses prises de position lorsqu'il se sera entendu avec l'ONU sur les détails entourant le poste.

La nomination de l'universitaire est également fermement dénoncée par le Parti conservateur.

Le porte-parole conservateur en matière d'Affaires étrangères Tony Clement a demandé au premier ministre Justin Trudeau de bloquer la nomination de Michael Lynk.

« M. Lynk a joué un rôle clé dans le Canadian Palestinian Education Exchange, un groupe qui fait la promotion d'événements comme la » Semaine contre l'apartheid israélien « (et il a) prononcé des allocutions à des conférences du mouvement One State, qui vise l'élimination d'Israël », a-t-il dénoncé dans un communiqué.