La prévalence des idées suicidaires est plus élevée chez les autochtones que chez les non autochtones, indique mardi Statistique Canada.

L'étude sur les pensées suicidaires au cours de la vie révèle ainsi que la prévalence des pensées suicidaires chez les femmes des Premières nations qui vivent hors d'une réserve atteignait 25,8 % en 2012. Elle atteignait 23,8 % chez les femmes inuites et 23,4 % chez les métisses.

Les femmes non autochtones rapportaient de telles pensées dans une proportion de 13,8 %.

Chez les hommes, les constatations sont similaires. La prévalence des idées suicidaires est de 23,1 % chez les hommes inuits et de 21,4 % chez les membres des Premières nations vivant hors réserve.

Les hommes non autochtones rapportaient de telles pensées dans une proportion de 11,1 %.

Parmi les facteurs de risques qui peuvent être associés aux pensées suicidaires, selon la catégorie de personnes, on retrouve le fait d'être veuf, divorcé ou séparé, de même que le fait de consommer fréquemment de grandes quantités d'alcool, souligne Statistique Canada.