Le controversé conseiller municipal torontois Doug Ford a annoncé, jeudi, qu'il ne briguerait pas la direction du Parti progressiste-conservateur ontarien.

Celui qui a été défait à la mairie de Toronto aux dernières élections municipales dit avoir pris «la décision la plus difficile de (sa) vie» en refusant un tel défi, malgré les nombreux encouragements qu'il dit avoir reçus.

Il a rappelé qu'il y avait déjà cinq candidats talentueux pour remplacer l'ancien chef Tim Hudak, qui a démissionné après sa défaite contre le Parti libéral aux dernières élections provinciales, en juin.

M. Ford a donné son appui à la candidate Christine Elliott, ancienne chef adjointe du parti et veuve du défunt ministre des Finances du Canada, Jim Flaherty. Mme Elliott et son mari étaient très proches de la famille Ford.

Les autres candidats déclarés sont les députés provinciaux Vic Fedeli, Lisa MacLeod et Monte McNaughton et le député fédéral Patrick Brown.

Doug Ford, âgé de 50 ans, s'est excusé auprès de tous ses partisans qui l'encourageaient à se lancer dans la course. Il n'a toutefois pas fermé la porte à se présenter comme candidat progressiste-conservateur dans la circonscription de Toronto qui était autrefois représentée par son père, Doug Ford Sr., dans les années 90.

Le mois dernier, M. Ford a fini deuxième dans la course à la mairie de Toronto, tout juste derrière John Tory. Il avait remplacé son frère, Rob Ford, qui a reçu un diagnostic de cancer.