L'ombudsman de Toronto affirme que le processus de réclamations de la ville est mal conçu, la plupart des demandes de compensation des propriétaires de maisons étant automatiquement rejetées.

Fiona Crean soutient que les Torontois qui font des réclamations pour des incidents tels que des refoulements d'égouts ou la chute de branches d'arbres sont induits en erreur par la ville.

Alors que Toronto a le devoir d'être juste dans le traitement de ces demandes, Mme Crean explique que son enquête de 14 mois prouve le contraire.

L'ombudsman s'est penchée sur 12 449 réclamations logées sur cinq ans et a déterminé que 93 pour cent d'entre elles avaient été rejetées sans aucune enquête préalable.

Selon Mme Crean, les refus de verser un dédommagement sans même étudier les preuves pertinentes sont devenus la règle générale à l'hôtel de ville. Certains plaignants reçoivent même une lettre leur indiquant qu'une vérification a eu lieu, alors que ce n'est pas le cas.

Des Torontois ont dû attendre plus d'un an après le dépôt d'une réclamation avant que la ville ne les recontacte, alors que d'autres n'ont jamais reçu de retour d'appel.

L'hôtel de ville a accepté les 10 recommandations de Fiona Crean pour réformer son système de réclamations, dont celle d'établir un processus d'enquête clair d'ici le 31 janvier prochain.