Des chefs syndicaux, des leaders communautaires et des politiciens faisaient partie de milliers de personnes qui ont manifesté à l'Hôtel de ville de Hamilton, samedi après-midi.

Ces gens se sont rassemblés pour appuyer 900 travailleurs mis en lock-out depuis le mois de novembre par l'entreprise U.S. Steel. Les organisateurs s'attendaient à réunir 10 000 manifestants.

L'événement, mis de l'avant par la Fédération des travailleurs de l'Ontario (FTO), visait aussi le gouvernement Harper, dont les politiques nuisent aux emplois des Canadiens et à leurs régimes de retraite, soutiennent des organisateurs.

Selon Joel Duff, de la FTO, ce rassemblement avait également comme objectif d'envoyer un message clair aux troupes de Stephen Harper, à la veille d'éventuelles élections fédérales.

M. Duff soutient que la direction de la U.S. Steel veut éliminer le régime de retraite pour les nouveaux employés et abandonner l'indexation du régime pour les employés actuels.

M. Duff affirme que la bataille que mènent les métallos de Hamilton se joue dans plusieurs autres communautés à travers le Canada. Il ajoute que le gouvernement Harper encourage ce type de politiques à l'égard des régimes de retraite.

Sid Ryan, le président de la FTO, soutient de son côté que le premier ministre doit faire passer les emplois des Canadiens et leur retraite en premier.

Parmi les orateurs présents lors de l'événement, on retrouvait le président des Métallurgistes unis, Leo Gerard, le président du Congrès du travail du Canada, Ken Georgetti, et le maire de Hamilton, Bob Bratina.