La classe politique salue le courage de l'ancien entraineur de la Ligue nationale de hockey, Pat Burns, qui a succombé à un cancer vendredi à l'âge de 58 ans.

De Lisbonne, au Portugal, où il assiste à un sommet de l'OTAN, le premier ministre Stephen Harper s'est dit attristé par le décès de Pat Burns, soulignant qu'il a lutté longtemps et courageusement contre la maladie.

 

 

M. Harper, qui s'était déplacé à Stanstead, en Estrie, en mars dernier, lorsqu'on avait annoncé que le nouvel aréna local porterait le nom de Pat Burns, estime que le monde du hockey perd «un géant, une légende».

Le premier ministre du Québec, Jean Charest, a aussi exprimé sa profonde tristesse devant le départ «d'un homme dont le courage n'aura eu d'égal que le désir de gagner», écrit-il dans un communiqué.

M. Charest ajoute que Pat Burns aura marqué l'histoire de notre sport national comme peu d'entraineurs l'auront fait avant lui.

De son coté, la chef du Parti Québécois, Pauline Marois, déclare que Pat Burns, par son courage et sa détermination face à la maladie, a inspiré de nombreux Québécois.

Mme Marois souligne également son parcours peu commun, précisant que Pat Burns, originaire du quartier Saint-Henri à Montréal, a toujours su imposer respect et admiration. Elle le qualifie d'homme de coeur et d'honneur.