Le directeur d'un programme qui teste les réactions de jeunes délinquants sexuels en attachant des capteurs électroniques à leurs organes génitaux continue de défendre ses méthodes.

Membre du Youth Forensic Psychiatric Services de la Colombie-Britannique, André Picard est d'avis qu'une révision gouvernementale est l'occasion rêvée de démontrer comment la province s'y prend pour évaluer et soigner les jeunes délinquants sexuels.

Le gouvernement de la Colombie-Britannique a interrompu le programme et une enquête est en cours.

Dans le cadre de ces tests, de jeunes délinquants, certains âgés de 13 ans seulement, regardent des images d'enfants nus ou à moitié nus et écoutent des descriptions de relations sexuelles forcées, pendant que l'on mesure leurs réactions physiques.

L'Association des libertés civiles de la Colombie-Britannique a manifesté ses inquiétudes face à ce programme. Son directeur exécutif, David Eby, a déclaré que cette méthode est digne des années 1950.

Mais selon M. Picard, ce test n'est que l'un des nombreux outils permettant aux chercheurs de recueillir des informations sur ce qui excite les jeunes délinquants sexuels.