Les immigrants, particulièrement ceux qui vivent au Canada depuis moins de cinq ans, ont quatre fois plus de risques de se noyer que les autres Canadiens puisqu'ils sont nombreux à ne pas savoir nager.

Il s'agit d'une des conclusions d'une nouvelle étude commandée à Ipsos Reid par la Société de sauvetage dans le cadre de la Semaine nationale de prévention de la noyade, qui se déroulera du 17 au 24 juillet, mais dont les résultats ont été publiés jeudi.

Malgré ce constat alarmant, 79 pour cent de ces personnes planifient des activités de plaisance ou de baignade cet été.

A la Société de sauvetage, la directrice à l'éducation du public, Barbara Byers, croit que les nouveaux immigrants canadiens possèdent souvent des connaissances ou des expériences différentes en ce qui concerne la sécurité aquatique. Elle estime qu'à la lumière de ces résultats son organisme pourra déterminer comment améliorer sa façon d'enseigner la sécurité aquatique à tous les Canadiens.

L'enquête d'Ipsos Reid a été effectuée auprès de 1032 citoyens, âgés entre 18 et 60 ans, dont 599 n'étaient pas nés au Canada. Sa marge d'erreur est de plus ou moins 3,9 à 4,6 pour cent, dépendamment du groupe d'échantillonnage, et ce,19 fois sur 20.