En marge de la réunion de la Commission-Jeunesse du Parti libéral du Québec (PLQ) qui se tient à Contrecoeur, en Montérégie, le premier ministre Jean Charest a réagi, samedi, aux accusations selon lesquelles la FTQ-Construction intimide toutes les couches de la société, y compris les politiciens.

Selon le vice-président de la CSN-Construction, Pierre Brassard, c'est à cause de l'influence de la FTQ qu'aucune enquête publique n'a encore été déclenchée sur l'industrie de la construction au Québec.

Jean Charest a indiqué que sa formation politique est libre de toute influence. Il a souligné que la FTQ n'a jamais donné d'appui politique à son parti et que c'est plutôt le Parti Québécois (PQ) qui est historiquement lié à ce syndicat. Le premier ministre a insisté pour rappeler que la chef du PQ était récemment allée livrer un discours aux instances syndicales de la FTQ.

Le chef du PLQ a par ailleurs ajouté que son parti a toujours été politiquement indépendant des syndicats, des milieux d'affaires et des autres partis politiques fédéraux.

Quant à la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, en entrevue à Radio-Canada, samedi, elle a tenu à préciser que son syndicat n'est pas en guerre contre le Fonds de solidarité, contre la FTQ, ou encore contre son président. Elle a fait remarquer que la période de changement d'allégeance dans le secteur de la construction est passée.

De son côté, le président de la FTQ, Michel Arsenault, a déclaré vendredi qu'on avait jamais porté à son attention qu'il y avait eu de l'intimidation sur les chantiers de construction où son syndicat est présent.

Il a souligné qu'une équipe d'inspecteurs avait été envoyée sur ces chantiers pour s'assurer que tout ce qui s'y déroulait respectait la loi.