Le premier ministre Stephen Harper refuse d'exclure un membre de son cabinet qui avait critiqué l'ex-directeur d'une école du Nouveau-Brunswick pour avoir éliminé la pratique de chanter l'hymne national quotidiennement.

Le directeur en question, Erik Millett, a affirmé vendredi que le ministre des Anciens combattants, Greg Thompson, devait être congédié à moins qu'il ne s'excuse pour ses remarques négatives à l'égard de sa décision de cesser la pratique de chanter l'«O Canada».

Le porte-parole du premier ministre, Dimitri Soudas, a dit à La Presse Canadienne que Stephen Harper se rangeait du côté de M. Thompson et qu'il n'avait pas l'intention de l'exclure de son cabinet.

Dans un courriel, M. Soudas a également laissé savoir que le gouvernement ne «présenterait aucune excuse» pour avoir été fier de son hymne national.

Plus tôt cette année, M. Thompson a déclaré au «New Brunswick Telegraph-Journal» qu'Erik Millett n'avait pas démontré qu'il mesurait l'importance de la sensibilité de certains enjeux.

M. Millett a affirmé que si M. Thompson ne s'excusait pas d'ici une semaine et que M. Harper refusait toujours de le congédier, il allait poursuivre le ministre pour diffamation.