Accusé en 2007, acquitté en 2010, puis condamné en 2012 par la Cour d'appel... La saga du policier Luc Parent s'est conclue hier après-midi en Cour du Québec, à Montréal, quand, menottes aux poignets, il a pris le chemin de la prison.

L'ex-policier de la GRC venait d'écoper six mois, pour utilisation frauduleuse de l'ordinateur de la police. M. Parent est âgé maintenant de 44 ans. Au moment des faits, il était affecté à l'escouade contre le crime organisé. À trois reprises, entre septembre 2005 et janvier 2006, il avait consulté le Centre d'information de la police canadienne (CIPC) pour obtenir des détails sur des numéros de plaque d'immatriculation.

Il répondait ainsi à une demande de Ronald Charlebois, un enquêteur privé qui lui donnait occasionnellement des renseignements susceptibles de faire avancer ses enquêtes. M. Parent n'a jamais reçu d'argent en retour. Mais les renseignements qu'il a fournis à M. Charlebois ont abouti dans le milieu du crime organisé. M. Parent ne fait plus partie de la GRC depuis septembre 2013, a indiqué la GRC hier.