Québec solidaire revient à la charge avec sa proposition d'abolir le financement public des écoles privées.

La formation de gauche s'engage, si elle accède au pouvoir, à mettre fin aux subventions du réseau privé dès un premier mandat.

Selon les calculs du parti, près de la moitié des élèves qui fréquentent actuellement le réseau privé migreraient alors vers le public.

« Ce n'est pas seulement les élèves qui feraient le transfert, mais également des écoles privées. Avec cette arrivée de nouveaux élèves viendrait l'arrivée de nouveaux bâtiments », a fait valoir le coporte-parole Gabriel Nadeau-Dubois, qui estime pouvoir ainsi réaliser annuellement des économies de l'ordre de 100 millions de dollars.

Ce dernier se dit sûr de bénéficier de l'appui de la population sur ce plan.

En point de presse à Val-d'Or, samedi matin, M. Nadeau-Dubois a souligné que si tous les contribuables financent présentement les subventions aux écoles privées, certains d'entre eux n'ont pourtant même pas accès à un tel établissement dans leur région.

« Ce n'est pas un hasard qu'on a fait cette annonce-là en Abitibi-Témiscamingue, il faut savoir qu'en Abitibi-Témiscamingue, comme dans plusieurs autres régions au Québec, il n'y a pas d'écoles privées », a-t-il rappelé.