L'impasse persiste dans l'organisation du débat alors que le chef libéral maintient ferme sa position en faveur d'un débat debout avec des échanges directs un contre un, plutôt que la nouvelle formule utilisée lors de la campagne fédérale.

«Moi, je veux une débat des chefs où les chefs pourront échanger directement entre eux, comme c'était le cas en 98, en 2003 et en 2007, a dit Jean Charest, en marge d'une réunion du Conseil de la fédération et d'une rencontre fédérale-provinciale sur l'économie. Je veux que ça se fasse debout, dans un contexte où les Québécois pourront nous entendre et comparer ce que nous offrons comme plan économique.»

Le chef libéral rappelle que les cotes d'écoute sont généralement bonnes, selon la formule traditionnelle, et que plusieurs commentateurs n'ont pas aimé la formule fédérale où les chefs des partis discutaient autour d'une table.

Dans l'entourage de M. Charest, on souligne aussi que l'expérience fédérale a démontré que la nouvelle formule favorisait les chefs de partis de l'opposition plutôt que le premier ministre sortant qui devait se défendre des attaques conjointes de ses adversaires.

Les libéraux soutiennent qu'ils ne veulent pas «un talk-show» mais bien un débat, dénonçant l'intransigeance du consortium des médias qui propose le nouveau format.

Si les partis ne s'entendent pas avec les télédiffuseurs, il sera toujours possible de tenir quand même le débat, dit-on, par exemple sur le canal de l'Assemblée nationale qui est disponible sur le câble.

Le débat doit avoir lieu le 25 novembre en direct de l'Assemblée nationale, comme c'était le cas en 2007.