La «méthode Harper», c'est plus d'armes en circulation et plus de gens dans les prisons, a accusé le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, au premier débat de cette campagne électorale.

La «méthode Harper», c'est plus d'armes en circulation et plus de gens dans les prisons, a accusé le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, au premier débat de cette campagne électorale.

Les mesures proposées par le chef conservateur il y a dix jours, pour renforcer les peines imposées aux jeunes contrevenants ont permis d'exposer les divergences d'opinion radicales entre les leaders des cinq partis fédéraux.

Réagissez sur nos blogues :

> Patrick Lagacé

> Paul Journet



Le chef bloquiste a martelé que le registre des armes à feu devait être maintenu et qu'il était inacceptable d'envoyer des jeunes de 14 ans dans des prisons pour adultes, des «universités du crime», selon lui. Le méthode québécoise, axée davantage sur la réhabilitation, fonctionne, a-t-il estimé.

Le chef du Parti libéral, Stéphane Dion a accusé le gouvernement conservateur d'«importer des États-Unis des solutions dont les gens de veulent pas» en matière de lutte à la criminalité.

De son côté, le chef néo-démocrate a estimé que son parti n'hésiterait pas à défaire le gouvernement si une «mauvaise loi» sur les jeunes contrevenants était présentée à la Chambre des communes.

M. Harper n'a pas voulu réitérer sa menace de faire de ces mesures concernant la loi et l'ordre des votes de confiance, tout en indiquant qu'il s'agissait d'«éléments importants» de son programme.

Il a toutefois affirmé qu'il avait l'appui des groupes de victimes d'actes criminels dans ce renforcement de la loi sur les jeunes contrevenants.