Le conciliateur nommé par le ministère du Travail pour dénouer l'impasse entre le Syndicat des travailleuses des centres de la petite enfance (CPE) de Montréal et de Laval et l'Association patronale nationale des CPE convoque les parties demain matin.

Cette nouvelle séance de négociation, qui devait initialement avoir lieu lundi, ouvre ainsi la porte à un règlement avant le début de la semaine. Les quelque 1350 travailleuses de 57 CPE de Montréal et Laval sont en grève générale illimitée depuis mercredi dernier. Ce « moyen ultime » des salariées prive 3000 enfants de leur service de garde.

Encore hier, la vice-présidente à la négociation pour la partie syndicale, Nathalie Fontaine, indiquait que la grève devait se poursuivre lundi. Un peu plus tard, sur la page Facebook du comité de négociation, Mme Fontaine a publié un nouveau message informant ses membres de convocation surprise du conciliateur, un changement à l'agenda qu'elle a qualifié de « bonne nouvelle ».

La dernière séance de négociation entre les parties s'est tenue vendredi.

Les négociations, qui se déroulent devant un conciliateur du ministère du Travail depuis le 1er juin dernier, achoppent notamment sur des enjeux reliés à l'organisation du travail, à l'ancienneté et à l'attribution des journées de vacances. Les travailleuses visées par le conflit sont sans convention collective depuis mars 2015.

Autant la partie syndicale que la partie patronale ont fait valoir que tous les moyens étaient mis en oeuvre pour limiter les impacts de ce conflit de travail sur les parents et leurs enfants.