Quelques jours avant le départ de sa controversée rectrice Nadia Ghazzali, l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) avait cru bon d'embaucher un lobbyiste pour l'appuyer dans ses relations avec le ministre de l'Éducation.

Selon une inscription au Registre des lobbyistes du Québec, la firme de relations publiques National a été mandatée, à la fin de mai, pour «obtenir une rencontre» auprès du gouvernement «en prévision du dépôt du rapport de la vérificatrice générale», qui s'est finalement révélé dévastateur pour Mme Ghazzali.

Elle a dû quitter ses fonctions le 27 mai, poussée par le ministre de l'Éducation. Le lobbyiste sur le dossier était Maximilien Roy, ancien des communications du Parti libéral du Québec (PLQ). La porte-parole du ministre de l'Éducation, Caroline Trottier, a affirmé que la rencontre sollicitée par l'UQTR par l'entremise de M. Roy «avait été déclinée» parce qu'il ne s'agit pas de la voie habituellement utilisée par les dirigeants d'organismes publics.