Catherine Harel Bourdon, présidente de la Commission scolaire de Montréal, s'inquiète de la possibilité que la taxe scolaire relève bientôt du gouvernement québécois.

Réagissant à l'article de La Presse d'hier voulant que le gouvernement Couillard envisage de retirer aux commissions scolaires leur pouvoir de taxation, Mme Harel Bourdon a dit craindre que cela finisse par coûter plus cher aux contribuables en frais d'administration. 

« À Montréal, on a déjà un taux unique pour l'ensemble de la région et un plafond imposé par Québec », a-t-elle dit, se demandant en quoi un changement serait salutaire. 

Elle espère que le ministre de l'Éducation, François Blais, discutera de tout cela avec le milieu, ce qui n'a pas encore été fait.