Afin d'accentuer la pression sur le gouvernement, les membres de l'Association des garderies privées du Québec (AGPQ) viennent de voter à l'unanimité pour la tenue d'une grande manifestation dans les rues de Montréal, en plus de cinq journées de grève.

«Nous allons manifester dans les rues de Montréal avec nos casseroles le 11 mai prochain. On veut démontrer à Mme Marois et à la ministre de la Famille, Mme Léger, que l'éducation commence dès la garderie», a lancé le président de l'AGPQ, Sylvain Lévesque.

En plus de cette manifestation, l'Association tiendra cinq journées de grève, dont la première est prévue pour le 21 mai. Les quatre autres jours seront déterminés par la suite par les membres de l'AGPQ.

Le président n'exclut pas l'idée d'augmenter les moyens de pression après ces deux activités. «Les membres sont déterminés. Ils veulent aller jusqu'au bout. On veut le même salaire que les membres des centres de la petite enfance et, surtout, on ne veut pas abaisser la qualité de nos services.»

Selon Sylvain Lévesque, il n'y a actuellement «aucun dialogue» entre l'AGPQ et la ministre de la Famille concernant les coupes de 15 millions de dollars imposées par le gouvernement péquiste.

«Mme Léger est complètement fermée. On fait des manifestations pour se faire entendre, car elle veut nous enfoncer ces coupes dans la gorge», critique-t-il, précisant que la dernière rencontre a eu lieu le 29 mai dernier.

Rappelons que l'AGPQ représente 650 garderies privées.