Après les étudiants de l'Université de Sherbrooke, les étudiants de l'Université McGill, à Montréal, pourraient faire les frais d'une grève des employés de soutien dès jeudi.



Les membres de l'exécutif du syndicat ont reçu la semaine dernière le mandat de déclencher une grève générale illimitée si l'employeur ne répond pas aux demandes des employés d'ici mercredi soir.

Les employés de soutien travaillent dans le secteur des affaires étudiantes et celui des inscriptions ainsi que dans les laboratoires scientifiques et les résidences

Le syndicat est mécontent des offres de l'employeur en ce qui a trait aux avantages sociaux et aux conditions salariales. Les représentants des employés estiment par exemple que l'échelon salarial supérieur n'est atteint par les syndiqués qu'après 35 ans de service.

Patrick Leblanc, porte-parole de l'Alliance de la fonction publique du Canada, a reconnu que les moyens de pression pourraient avoir des impacts sur les étudiants qui fréquentent l'université. En cas de grève, les grévistes tiendraient des piquets de grève qu'ils appelleraient à ne pas franchir et l'absence des employés de soutien perturbera la rentrée scolaire des étudiants, a-t-il admis.

M. Leblanc, qui représente le syndicat, a affirmé en entrevue qu'il n'était pas confiant de voir le conflit se régler avant jeudi. Selon le syndicat, les négociations ont commencé en décembre dernier.

Les employés de soutien ont manifesté mercredi sur le campus de l'Université McGill.

Par ailleurs, la grève des employés de soutien se poursuivait toujours à l'Université de Sherbrooke (UdeS), jeudi. Les étudiants de l'établissement ont été accueillis par les syndiqués, lundi, qui poursuivent la grève générale qu'ils ont débutée vendredi dernier.

Au total, 17 000 étudiants commençaient leurs cours sur les deux campus de l'UdeS.