Une entente de principe a été conclue jeudi entre les responsables de service de garde en milieu familial, affiliées à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), et le gouvernement du Québec.

L'entente pour les 13 000 responsables a été soumise aux déléguées de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec, qui représente près de 90% de l'ensemble des responsables au Québec.

La responsable du dossier et vice-présidente à la CSQ, Louise Chabot, se réjouit de l'aboutissement de ce dossier après une négociation qui aura duré neuf mois.

Mme Chabot a dit croire que les membres seraient en mesure d'apprécier dans cette première entente le fruit de leur détermination, faisant valoir les moyens de pression mis de l'avant par les responsables de service de garde en milieu familial. Les éducatrices s'étaient prononcées en faveur d'autres journées de grèves à compter du 30 novembre.

Elle a fait valoir des gains sur les contributions gouvernementales, l'obtention de 25 jours de congés rémunérés incluant les fériés et les vacances ainsi qu'un vaste régime de protection sociale. Concernant les contributions gouvernementales, elle a parlé d'une avancée significative par rapport aux premières offres de Québec. La responsable du dossier a dit avoir senti récemment la volonté politique d'en arriver à une entente.

Les 13 000 travailleuses seront convoquées au cours des prochains jours en assemblée générale dans l'ensemble des régions du Québec pour se prononcer sur le contenu de l'entente.

«Ce sont des grands chapitres de leur droit qu'on leur a bâti», a commenté en entrevue Mme Chabot, se disant «fière» de l'entente de principe.

La vice-présidente de la CSQ ajoute que, au-delà du règlement obtenu, cette négociation aura enfin permis d'abattre des préjugés qui étaient entretenus depuis trop longtemps à l'égard de ces travailleuses.