Les négociations pour le renouvellement des contrats de travail des syndiquées des Centres de la petite enfance (CPE) ont débuté vendredi et se poursuivront la semaine prochaine.

La plupart des quelques 400 conventions collectives sont échues depuis les 31 mars.

La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) a rencontré vendredi le représentant des employeurs des CPE syndiqués du Québec pour amorcer les négociations. La semaine prochaine, ce sera au tour de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) d'échanger avec la partie patronale.

Selon la coordonnatrice des négociations regroupées à l'Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE), Dominique Bédard, il est difficile à l'heure actuelle de faire le point sur les négociations puisque les demandes syndicales n'ont pas encore été déposées. Mais du côté des employeurs, l'important, dit-elle, est de respecter le cadre financier octroyé par l'État et d'assurer une qualité de services pour les parents et leurs enfants.

Celle-ci affirme également que les employeurs considèrent que le Québec a un système efficace et enviable en matière de service à la petite enfance.

Le Service des relations du travail de l'AQCPE est l'agent négociateur patronal unique mandaté par 13 associations d'employeurs pour négocier les clauses monétaires.

Le réseau des CPE offre au Québec 86 000 places en services de garde éducatifs.