Le gouvernement Harper a accéléré les opérations pour porter secours aux Népalais après le violent séisme de samedi en envoyant quelques membres de son Équipe d'intervention en cas de catastrophe (EICC) pour évaluer la situation.

Des soldats spécialisés en recherche et en sauvetage en zone urbaine et du personnel médical sont déjà à bord d'un avion, qui transporte également du matériel humanitaire, vers une destination non spécifiée, probablement à l'une des bases du réseau canadien d'approvisionnement militaire.

Une petite équipe militaire évaluera de quelle façon le Canada pourra être le plus utile à la région après la catastrophe, dont le bilan des morts continue de s'alourdir d'heure en heure.

Une porte-parole du ministre de la Défense Jason Kenney a affirmé qu'une équipe d'urgence initiale était déployée avant même que l'évaluation soit menée, car certains aspects du désastre sont déjà bien connus.

Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères, Rob Nicholson, affirme que l'équipe d'évaluation prendra la mesure des besoins et se rapportera aux autorités dans quelques jours, afin de déterminer ce que le Canada peut faire et quand les équipes de secours seront envoyées.

Le séisme de magnitude 7,8 a détruit des bâtiments, déclenché des avalanches et fait au moins 3617 morts, selon un nouveau bilan diffusé lundi par le gouvernement népalais.

L'EICC comprend un peloton médical et des cliniques mobiles, des ingénieurs et de l'équipement de nettoyage des débris, une équipe de communications et un système mobile de purification de l'eau. L'équipe est conçue pour rester jusqu'à 40 jours dans une région, jusqu'à ce que le gouvernement local et les organismes internationaux d'aide puissent fournir les services nécessaires. Lors de sa dernière mission, à l'automne 2013, elle a été déployée aux Philippines après le passage du typhon Haiyan.

Samedi, le gouvernement canadien a annoncé qu'il consacrerait cinq millions $ pour aider le Népal à se relever.

Au moins 388 Canadiens se trouveraient actuellement au Népal, selon le registre du ministère canadien des Affaires étrangères, qui dit surveiller la situation de près. Le ministère des Affaires étrangères a aussi envoyé plus d'employés consulaires pour aider les Canadiens coincés dans la région.