Autre épisode de la saga du dépotoir de matériaux secs de Cantley mais qui cette fois se joue au palais de justice de Québec aujourd'hui même.

Autre épisode de la saga du dépotoir de matériaux secs de Cantley mais qui cette fois se joue au palais de justice de Québec aujourd'hui même.

Pour des raisons stratégiques (le dossier a tellement été médiatisé en Outaouais) ou autres, c'est à Québec que les propriétaires du site du chemin Holmes, MM. Denzil Thom et Gilles Proulx ont inscrit leur requête dans le but d'obtenir une révision judiciaire de la décision rendue en juillet dernier qui confirmait la fermeture du site.

Aujourd'hui à Québec, avant même d'entendre les arguments de Me Yves Letellier qui représente les deux propriétaires, la Cour supérieure devra se pencher sur une requête pour changement de lieu (district) déposée conjointement par le procureur général du Québec et aussi la municipalité de Cantley.

L'un comme l'autre estiment que le débat devrait revenir dans le district judiciaire de Hull, d'où proviennent les infractions reprochées aux propriétaires au niveau de l'opération du site.

Rappelons que les propriétaires du site ont essuyé un premier refus lorsque le Tribunal administratif a confirmé la fermeture du site décrétée par le ministre de l'Environnement et du Développement durable.

En appel de cette décision, les exploitants ont subi un second échec lorsqu'un tribunal de révision a refusé de revoir la décision du premier tribunal administratif, confirmant ainsi la fermeture du site. Loin de jeter la serviette, les exploitants ont choisi de s'adresser cette fois à la Cour supérieure dans l'espoir de faire renverser la décision qui les oblige à mettre fin aux opérations du dépotoir. La présence du site de matériaux secs de Cantley a aussi donné lieu à toute une série de poursuites civiles intentées principalement par les propriétaires à l'encontre de citoyens dont la résidence est située à proximité du dépotoir et qui se plaignent des odeurs nauséabondes qui émergent du site, compromettant ainsi, selon eux, non seulement leur qualité de vie mais également leur santé physique.

rbouchard@ledroit.com