Le ministre canadien de la Santé, Tony Clement, a laissé les responsables de l'Organisation mondiale de la santé complètement stupéfaits, mardi, à Mexico, en dénonçant les centres d'injection supervisés lors du lancement d'un document faisant la promotion de divers programmes, dont les centres d'injection supervisés.

L'événement avait lieu dans le cadre de la Conférence internationale sur le sida.

Le quotidien The Globe and Mail rapporte que les représentants de l'OMS avaient le visage tout rouge et semblaient complètement démontés.

L'OMS considère les centres tels que celui appelé InSite, à Vancouver, où il est notamment possible de s'injecter de la drogue dans un cadre sécuritaire, comme l'une des meilleures façons de ralentir l'épidémie de sida.

Mais M. Clement a déclaré que de telles mesures faisaient plus de mal que de bien, même si les études menées depuis des années à travers le monde tendent à démontrer le contraire.

Le ministre Clement a indiqué que le Canada est le plus important contributeur de l'OMS, et ajouté qu'il appuyait les autres stratégies de minimisation des conséquences, comme l'échange de seringue et les programme de réhabilitation.

Au Québec, le gouvernement de Jean Charest a l'intention d'ouvrir des centres d'injection supervisés dans la plupart des régions d'ici quelques années.