Une personne âgée marchant sur une piste cyclable de Gatineau s'est retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment, hier matin, lorsqu'une conductrice qui aurait subi un malaise a fauché l'homme mortellement.

Une personne âgée marchant sur une piste cyclable de Gatineau s'est retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment, hier matin, lorsqu'une conductrice qui aurait subi un malaise a fauché l'homme mortellement.

La conductrice circulait sur le boulevard Maloney ouest, hier vers 8 h 45, lorsqu'elle a dévié de sa trajectoire pour se retrouver sur la piste cyclable longeant la route. Son véhicule a frappé l'homme en face du 372 boulevard Marloney ouest.

"Il me semble clair que la femme a perdu connaissance juste avant l'accident, raconte Julien Thibert, un témoin de l'accident. Il n'y a pas de trace de freinage sur le boulevard. La victime allait dans la même direction que la voiture et il ne l'a jamais vu venir. Il a été projeté sur environ sept à huit pieds dans les airs."

Selon le témoin, la dame, âgée de 53 ans de l'Outaouais, a tout d'abord percuté un panneau de signalisation, pour ensuite toucher légèrement un véhicule immobilisé sur le stationnement du commerce Speedy.

Ensuite, la Honda CRV de la conductrice a percuté violemment l'homme, âgé de 70 ans de Gatineau.

L'automobiliste aurait repris connaissance pour immobiliser son véhicule par ses propres moyens, à une cinquantaine de mètres de l'endroit où elle a perdu le contrôle de son véhicule.

La victime était toujours en vie dans les minutes ayant suivi le drame.

Un homme âgé dans le début de la vingtaine et qui avait suivi des cours de RCR a porté secours à la victime. La cage thoracique de ce dernier était défoncée et l'une de ses jambes était pliée en trois, selon M. Thibert.

"La conductrice nous a dit qu'elle se rendait à un rendez-vous chez le médecin, raconte le témoin. Après l'accident, elle est tout de suite allée voir l'homme pour tenter de l'aider, mais elle était en état de choc. Elle n'avait aucune idée de ce qui s'est passé."

La Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) demande aux automobilistes de ne pas prendre la route lorsque leur état de santé physique ou psychologique n'est pas à 100 %.

"La prise de médicaments, la somnolence, les problèmes de vision, les étourdissements, les pertes de connaissance et les maladies neurologiques peuvent influencer la façon de conduire d'une personne, dit le porte-parole de la SAAQ, Gino Desrosiers. On conseille aux gens ayant ces problèmes de ne pas conduire et de consulter un médecin."

bmichaud@ledroit.com